Saint-Désert

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Saint-Désert
Saint-Désert
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Le Grand Chalon
Maire
Mandat
Daniel Christel
2020-2026
Code postal 71390
Code commune 71404
Démographie
Gentilé Saint-Désiréens
Population
municipale
902 hab. (2021 en augmentation de 3,32 % par rapport à 2015)
Densité 181 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 45′ 18″ nord, 4° 42′ 35″ est
Altitude Min. 212 m
Max. 400 m
Superficie 4,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Givry
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Désert
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Saint-Désert
Liens
Site web saint-desert.fr/

Saint-Désert est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

C'est un village viticole, au cœur du vignoble de Bourgogne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.

La commune est située à environ 15 kilomètres de Chalon-sur-Saône au sein de la côte chalonnaise.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Jambles Givry Rose des vents
Moroges N Granges
O    Saint-Désert    E
S
Rosey

Hameaux[modifier | modifier le code]

En dehors du bourg, il y a quatre hameaux : Monbogre au nord-ouest, la Saule, le Treuil du côté de Rosey et Cocloye vers la RCEA.

Vue de la route nationale 80 depuis Saint-Désert.

Accès et transports[modifier | modifier le code]

Le village est situé à proximité des grands axes de circulation, à 7 kilomètres de l'autoroute A6 (Chalon-sur-Saône), à 10 kilomètres des voies ferrées ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles et à 16 kilomètres de la LGV Sud-Est (TGV) (Le Creusot). La route nationale 80 (RCEA) Chalon-Moulins passe dans la commune en la coupant en deux.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située sur des versants au sous-sol calcaire, sur des sols argilo-calcaires. Ce territoire est assez vallonné (altitude de 212 mètres à 400 mètres[1]) sur ces 499 hectares. Cette commune se situe au pied du mont Avril.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les cours d'eau sont la rivière des Curles et le ruisseau du Moulin Gaudillot.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chalon-Champforgueil », sur la commune de Champforgeuil à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,6 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Dijon[modifier | modifier le code]

Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :

Relevés Dijon ????-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1 0,1 2,2 5 8,7 12 14,1 13,7 10,9 7,2 2,5 −0,2 6,3
Température moyenne (°C) 1,6 3,6 6,5 9,8 13,7 17,2 19,7 19,1 16,1 11,3 5,6 2,3 10,5
Température maximale moyenne (°C) 4,2 7 10,8 14,7 18,7 22,4 25,3 24,5 21,3 15,5 8,6 4,8 14,8
Précipitations (mm) 49,2 52,5 52,8 52,2 86,3 62,4 51 65,4 66,6 57,6 64,2 62 732,2
Source : Infoclimat : Dijon (????-1990)[9]


Mâcon[modifier | modifier le code]

Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :

Relevés Mâcon 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,6 0,7 2,5 5,2 8,9 12,3 12,4 13,9 11,1 7,5 2,9 0,1 6,6
Température moyenne (°C) 2,1 4 6,8 10 13,9 17,5 20,1 19,4 16,4 11,7 6 2,7 10,9
Température maximale moyenne (°C) 4,9 7,3 11,1 14,8 18,9 22,8 25,7 24,9 21,7 15,9 9,1 5,3 15,2
Précipitations (mm) 66,3 60,9 58,7 69,4 85,9 74,7 58,1 77,1 75,7 71,7 72,7 70,4 841,4
Source : Infoclimat : Mâcon (1961-1990)[10]


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Désert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,1 %), cultures permanentes (29,8 %), zones urbanisées (18,3 %), prairies (9,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Ce village était habité lors de l'époque gallo-romaine car il a été retrouvé des restes d'un chemin pavé fort étroit, des morceaux de tuiles à rebord et des tessons de céramiques[a 1]. Un cimetière à Montbogre révèle la présence de la civilisation mérovingienne avec un sarcophage trapézoïdal en grès avec tailles, une trentaine de sépultures sous dalles et trois tombes couvertes par une voûte en pierre sèche[a 1].

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

En 1095, Geoffroy de Donzy, lors de la première croisade, vend ses biens dont une partie se situe à Saint-Désert[a 2]. L'église de Saint-Désert n'a pas de date de début de construction mais une charte de 1173 mentionne déjà Saint-Isidore[a 2]. Pendant la guerre de Cent Ans, des bandes armées parcourent fréquemment la contrée[a 3]. En janvier 1360, des compagnies de Tard-Venus sévissent dans le village[a 3]. En 1438, des Écorcheurs s'installent dans le village[a 3].

Période moderne[modifier | modifier le code]

Pendant les guerres de Religion, l'église est pillée en 1570 par les huguenots de l'amiral de Coligny, puis par les Ligueurs en 1594[a 3]. La peste sévit à Saint-Désert en 1584 puis en 1628[a 4].

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1812, il y a 171 hectares de vignes dans la commune[a 5]. En août 1815, des Autrichiens séjournent dans le village[a 6]. En 1817, 1818 et 1819, la grêle touche durement le vignoble[a 6]. Le phylloxera arrive et touche gravement le vignoble à partir de 1879[a 5]. Il y a dans la commune en 1886 : deux exploitants de carrières, trois plâtriers, trois charpentiers, trois forgerons, trois menuisiers, quatre meuniers, trois boulangers, deux bouchers, quatre épiciers quatre tonneliers, quatre fabricants d'eau-de-vie, trois aubergistes, cinq cafetiers, un médecin[a 7]...

XXe siècle[modifier | modifier le code]

L'électricité arrive dans le village en 1924 et l'eau en 1928[a 8]. En 1936, il y a dans la commune : deux bouchers, un charcutier, quatre boulangers, deux cafetiers, huit épiciers[a 7], un aubergiste, quatre coiffeurs, trois fabricants d'eau-de-vie, trois forgerons, quatre maraîchers, trois plâtriers, quatre marchands de faïence, deux sabotiers, trois tonneliers[a 8]... Lors de la Seconde Guerre mondiale, deux résistants du village sont arrêtés et fusillés à Granges le [a 8]. En 1993, le village réalise un jumelage avec Manternach[a 9].

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Avec la canicule de 2003, les vendanges débutèrent pour certains domaines cette année-là à la mi-août, soit avec un mois d'avance, des vendanges très précoces qui ne s'étaient pas vues depuis 1422 et 1865 d'après les archives[17]. En , Saint-Désert a rejoint la communauté d'agglomération de Chalon Val de Bourgogne.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Certains pensent que Saint-Désert n'est qu'une déformation de Saint-Isidore, d'autres que le mot « Désert » dérive de Désiré (moine ayant vécu à Gourdon au VIe siècle)[a 1]. En bourguignon-morvandiau (patois de la Côte chalonnaise), Saint-Désert se prononce Saint d'sert[b 1] ou Saint d'zert[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Saint-Désert est un village qui vote plutôt à droite. Depuis 1997, la droite est arrivée en tête dans 13 élections, la gauche dans 6 élections et l'extrême-droite dans une élection[b 2],[b 3],[b 4],[b 5],[b 6],[b 7],[b 8],[b 9],[b 10],[b 11],[b 12],[b 13],[b 14],[b 15],[b 16],[b 17],[b 18],[b 19],[b 20].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Saint-Désert dépend de la sous-préfecture de Saône-et-Loire à Chalon-sur-Saône. Le conseil municipal est composé de 11 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[19]. À l'issue des élections municipales de 2014, Daniel Christel a été réélu maire de la commune[20].

Listes des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? 1981 Anne-Marie Friedli    
1981 mars 2008 Michel Goubard UDF Viticulteur
mars 2008 En cours Daniel Christel UDI  

Canton et intercommunalité[modifier | modifier le code]

Cette commune est incluse dans le canton de Givry, comptant 12 057 habitants en 2007. En intercommunalité, ce village fait partie du Grand Chalon. Pierre Voarick est conseiller général de ce canton depuis 1998.

Instance judiciaire et administrative[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, la commune dépend aussi[Quoi ?] de la commune de Chalon-sur-Saône qui possède un tribunal d'instance et un tribunal de grande instance, d'un tribunal de commerce et d'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Dijon[21].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Saint-Désert a été jumelée avec Manternach (Grand-duché du Luxembourg) en 1991 (cérémonie du signature organisée le ), mais ce jumelage n'est plus d'actualité[22] et la convention avec le comité de jumelage a été résiliée le compte tenu de l'absence de toute activité d'échange entre ces deux communes[23]. Le village est désormais jumelé avec la commune de La Gouesnière.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 902 habitants[Note 4], en augmentation de 3,32 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8079919009429571 0141 0211 0441 073
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0401 0521 1561 1871 1791 1151 050953997
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
987937874743706687608555637
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
625605650710805853904897909
2015 2020 2021 - - - - - -
873904902------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,3 % la même année, alors qu'il est de 32,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 434 hommes pour 455 femmes, soit un taux de 51,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,46 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,4 
8,2 
75-89 ans
9,5 
23,5 
60-74 ans
22,9 
23,1 
45-59 ans
21,6 
17,6 
30-44 ans
19,0 
11,3 
15-29 ans
12,1 
16,3 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département de Saône-et-Loire en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
12,3 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,8 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
15,8 
15,1 
15-29 ans
12,9 
17,1 
0-14 ans
15,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Désert est située dans l'académie de Dijon. Le village possède une école de niveau élémentaire avec une classe de maternelle et trois classes de primaires (82 élèves en 2015)[b 21]. Les collèges les plus proches sont situés à Givry et Buxy et les lycées les plus proches sont à Chalon-sur-Saône.

Santé[modifier | modifier le code]

Il y a un médecin généraliste dans la commune[30]. Le cabinet médical le plus proche se situe à Givry. L’hôpital le plus proche se situe à Chalon-sur-Saône.

Sports[modifier | modifier le code]

Le club de football du village est en entente avec Givry (« Union Sportive Givry Saint-Desert »), avec une équipe première senior qui évolue en deuxième division de district du pays saônois (groupe A) en 2011-2012[31]. Le terrain de football dans la commune se nomme le stade Michel-Voland. Deux sentiers de randonnées sont balisés depuis 2010 : « Le circuit du mont-Pouroux » et « Le circuit de la Chaume meunière» permettent la randonnée.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église de Saint-Désert dépend de la paroisse Saint-Vincent des Buis du doyenné de Chalon-Ouest au sein du diocèse de Chalon, Autun et Mâcon[32].

Une maison diocésaine a vu le jour, avec des bureaux administratifs qui s'occupent des affaires religieuses[b 21].

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Le Grand Chalon gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères.

Vignoble.
Les vignobles de la côte chalonnaise.

Économie[modifier | modifier le code]

La viticulture est un secteur important dans la commune. Il y a en commerces une boulangerie-pâtisserie, un café-restaurant[b 21] et un salon de coiffure[33]. Il y a également un plâtrier-peintre, un maçon, deux électriciens, un plombier chauffagiste, une entreprise de communication, une entreprise de volets roulants et vérandas, une entreprise de sablage, une entreprise de contrôle en bâtiment, une entreprise de relooking de meubles, une entreprise de travaux publics viticole et centre équestre[33]. Le village possède aussi un dancing (Le looping)[33]. Le village possède un supermarché Intermarché.

Vignoble[modifier | modifier le code]

Ce village avec une surface de vignes de 120 hectares[34], est inclus dans des appellations régionales du vignoble de Bourgogne (Bourgogne côte-chalonnaise, Bourgogne, Bourgogne aligoté…). La commune compte 7 vignerons[b 1].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Isidore, fortifiée, restaurée au XIXe siècle[1].
  • Belles maisons anciennes.
  • Ruines d'un ancien moulin à vent.
  • Monuments aux morts.
  • Une salle polyvalente.
  • Une petite auberge (l'auberge de la route des vins).
  • Le square Jean-Terrillon.
  • Le sentier naturel du mont Avril (à cheval également sur les communes voisines de Jambles et de Moroges), géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne[35],[Note 5]. Le sentier de découverte offre un bel aperçu des paysages et milieux naturels de la Côte chalonnaise : vignobles, pelouses calcaires et leur diversité floristique, pierriers et petites corniches. Il permet en outre d'accéder à un point de vue sur la plaine de la Saône[36].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Il y a une dizaine d'associations dans ce village[b 1] (Société des vignerons, comités des fêtes, fanfare...).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Parti : au 1) de gueules à la tour d'or, au 2) d'azur au sceptre fleurdelysé cousu de gueules, accosté de quatre fleurs de lys d'or ; le tout sommé d'un chef d'or chargé d'un pampre de vigne au naturel, fruité de trois pièces posé en fasce.

Saint-Désert dans la littérature[modifier | modifier le code]

Saint-Désert est cité dans le poème d'Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[38].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marie-Anne Trémeau-Böhm, Givry et ses environs : Barizey, Charrecey, Châtel-Moron, Dracy-le-Fort, Fontaines, Granges, Jambles, Mellecey, Mercurey, Rosey..., Cluny, JPM, , 400 p. (ISBN 2-84786-036-3)
  • La Saône-et-Loire. Les 573 communes, éditions Delattre, Granvilliers, 2006, 255 pages, (ISBN 2-915907-23-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. C'est l'un des huit sites gérés par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne en Saône-et-Loire, avec Le site naturel protégé de la Boucherette (Lugny), Le sentier de Longepierre, Les prairies et le bocage d'Ouroux-sur-Saône, La réserve naturelle de La Truchère-Ratenelle, La lande de La Chaume (Le Creusot), Les rochers du Carnaval (Uchon) et La carrière de Rampon (Verzé).

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Le Journal de Saône-et-Loire[modifier | modifier le code]

Marie-Anne Trémeau-Böhm, Givry et ses environs[modifier | modifier le code]

Livres, ouvrages, sources papier[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Marie-Anne Trémeau-Böhm (op. cité)
  1. a b et c p. 123.
  2. a et b p. 124.
  3. a b c et d p. 126.
  4. p. 127.
  5. a et b p. 131.
  6. a et b p. 132.
  7. a et b p. 136.
  8. a b et c p. 137.
  9. p. 138.
  1. a b et c 7 décembre 2010, p. 16.
  2. sup. édition du 28 mars 2011, Canton de Givry, p. 9.
  3. sup. édition du 21 mars 2011, Canton de Givry, p. 10.
  4. sup. édition du 22 mars 2010, Canton de Givry, p. 8.
  5. sup. édition du 15 mars 2010, Canton de Givry, p. 7.
  6. sup. édition du 8 juin 2009, Canton de Givry, p. 7.
  7. sup. édition du 11 juin 2007, Canton de Givry, p. 18.
  8. sup. édition du 18 juin 2007, Canton de Givry, p. 20.
  9. sup. édition du 7 mai 2007, Canton de Givry, p. 18.
  10. sup. édition du 23 avril 2007, Canton de Givry, p. 19.
  11. sup. édition du 14 juin 2004, Canton de Givry, p. 4.
  12. sup. édition du 29 mars 2010, Canton de Givry, p. 10.
  13. sup. édition du 22 mars 2004, Canton de Givry, p. 10.
  14. sup. édition du 23 mars 2004, Canton de Givry, p. 8.
  15. sup. édition du 10 juin 2002, Canton de Givry, p. 16.
  16. sup. édition du 17 juin 2002, Canton de Givry, p. 14.
  17. sup. édition du 22 avril 2002, Canton de Givry, p. 14.
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Autres références[modifier | modifier le code]

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